CHAP 1 page 5

Il hurla de rage, et cria plusieurs insultes, puis un jeune soldat lui dit calmement

- on vous en a commandé une autre, elle ne devrait pas tarder à arriver.

Monseigneur le regarda attentivement, il fut interrompu par un bruit de camion de l’armée. A peine arrêté, il  déchargea une moto, puis il repartit aussi vite qu’il était arrivé. Le regard de Kristarsse se porta à nouveau sur le jeune soldat, il s’en approcha et lui dit :

- Sais tu piloter des robots de combats ?

- Bien sur, j’ai passé ma licence pendant mon service militaire.

- Dans ce cas rejoins moi à la base de lancement d’ici 3 heures.

- A vos ordres Monseigneur!

Il enfourcha sa moto salua ses soldats, démarra et partit.

- Tu ne portes pas de casque.

- La vie ne se vit pas sans prise de risque, et puis, si j’y reste, certains seront contents, la soit disante oppression terrestre n’existera plus, et les rebelles en profiteront pour proclamer, une nouvelle république, connerie !

- Nous sommes sous une république ? 

- Non, sous un empire. Pour être exact sous le XIIIéme empire. Tient j’y pense tu vas voir à quoi ressemblent ces rebelles.

- Où allons nous ?

- Là d’où on risque fort de ne jamais revenir, en terre de malheur. Mais d’abord allons au centre de recherches.

Nous arrivâmes vite au centre de recherches. Il se gara devant, coupa le contact puis entra. Lorsqu’il pénétra  dans le bâtiment, il fronça les sourcils

- Qui a t’il ?

- Trop calme, personne pour nous accueillir, il se passe quelque chose

- En effet répondit une voix, nous t’attendions.

Trois individus en uniforme bleu apparurent, sur leur bras gauche on pouvait distinguer un R. Des rebelles pensais-je ; celui du milieu s’avança puis entama le dialogue :

- Je me présente Ivan Guerbert, selon la loi 1562,3b   je demande un duel et je vous défie ici, et maintenant.  Si vous gagnez les scientifiques en otages seront libres ; si vous perdez, à nous le pouvoir.

- D’accord, en garde

Les deux autres protestèrent, monseigneur enleva sa cape, sortit son épée, et la pointa vers son adversaire. Celui ci se tenait prêt, son épée en avant. Le fer croisa et le combat commença.

- Mon épée de titane va te renvoyer devant le jugement de dieu pour tous tes crimes, prononça le rebelle

- Tu penses gagner ! Saches que dieu n’est qu’une illusion, comme ta victoire d’ailleurs !

La première attaque fut portée par Ivan. L’esquive de mon maître fut des plus simple. Un pas sur la gauche lui suffit à éviter le coup. Puis les épées s’entrechoquèrent à nouveau. Le rebelle commençait à reculer et à perdre patience, la colère se lisait sur son visage. En effet toutes ses attaques étaient parées sans aucune difficulté apparente. Mon maître quand à lui, restait calme.

- comment peux tu rester calme cracha le rebelle

- La colère extérieure est vulnérable, la colère intérieure est plus forte quand on sait la maîtriser.

- Baliverne, il est temps de payer tes crimes, avec la chance et le jugement du ciel !

- La chance n’existe pour personne.

L’attaque d’Ivan se porta entre les deux yeux de monseigneur, qui apparemment attendait patiemment le coup. Ce ne fut qu’a la dernière seconde que son épée vint frapper l’autre pour la dévier de sa trajectoire. Ivan énervé d’avoir encore manqué sa cible tenta une nouvelle attaque. Malheureusement pour lui Kristarsse en avait assez de se battre. D’un mouvement rapide et contrôlé, il lui  trancha la main droite, celle avec laquelle Ivan tenait son épée. Le hurlement de ce dernier fut plein de douleur et son cri résonna dans toute la pièce ; sa main gisait par terre son bras perdait du sang à ne plus en compter, il se mit à genoux et implora grâce, monseigneur s’approcha, le regarda, puis lui dit calmement :

- La grâce n’est accordée qu’au chevalier, pas à l’écuyer !

Ce fut les derniers mots qu’Ivan entendit, car mon maître venant juste de finir  sa phrase, lui trancha sa tête, le sourire aux lèvres. Il pointa son épée vers les deux autres rebelles :

- D’autres amateurs ?

- Non, on se rend. Dirent les deux autres en levant les bras.